La revanche des villes moyennes

La revanche des villes moyennes

Publié le :

19 avril 2021

Tonnerre de Brest

La perte d'attractivité des grandes métropoles par rapport aux villes moyennes profite notamment à la région Bretagne qui conjugue qualité de vie, proximité du littoral et prix de l'immobilier relativement doux.

Pour preuve, Brest est devenue l'une des villes les plus attractives de France tant pour vivre que pour investir, assure Élena Azria, directrice du développement du Groupe Océanic. « A Brest, la demande est très forte pour l'investissement locatif en Pinel Breton, dispositif temporaire qui a permis à certains territoires en tension de retrouver une éligibilité aux dispositifs d'incitation à l'investissement locatif. Désormais situé en zone B2, Brest en bénéficie clairement», se félicite-t-elle.

Ce dispositif ne s'applique pas à la ville entière, mais à certains quartiers et même à certains programmes déterminés au cas par cas, quasiment projet par projet, par un arrêté du préfet de région. C'est également le préfet de région qui détermine les plafonds de loyers et les plafonds de ressources du locataire. « A Brest par exemple, le plafond de loyer est de 8,88 euros par mètre carré, ce plafond est assez proche des loyers du marché libre. Grâce également aux prix du neuf très modérés à Brest, l'investissement sous le dispositif Pinel Breton reste très intéressant et rentable.

Ce n'est pas le cas pour tous les territoires éligibles Pinel et situés en zone A bis, A, ou Bl : à Rennes, par exemple, l'écart entre les loyers pratiqués sur le marché et les loyers plafonnés Pinel est très important, le prix de l'immobilier neuf est aussi très haut. La rentabilité de l'investissement Pinel est du coup assez basse, il peut être même plus intéressant d'investir sans défiscalisation Pinel », souligne Élena Azria.

Résultat, les prix de l'immobilier à Brest commencent à grimper. En cinq ans, le mètre carré a bondi de 32 %. Une performance impressionnante qu'il convient de remettre en perspective. La ville partait en effet de très bas, soit environ 1 500 euros du mètre carré dans l'ancien.

Aujourd'hui, l'ancien en. appartement se négocie environ 2100 euros le mètre carré et en maison, 3 000 euros. Le neuf se vend, lui, à 3 500 euros en moyenne. Au-delà des prix, qui restent attractifs, Brest jouit d'une image positive renforcée par la crise de covid qui pousse les jeunes vers des métropoles à taille humaine, faciles à vivre et pas trop chères, ce en quoi la ville symbolise le changement dans l'histoire de l'aménagement du territoire français. « Brest n'attire pas seulement les habitants des principales métropoles. On assiste ces derniers mois à l'arrivée de ménages installés à Nantes ou à Rennes et qui profitent de l'essor du télétravail pour s'implanter à Brest.

Autre signe tangible de la cité corsaire, la revue américaine Forbes a même conseillé à ses lecteurs la région de Brest comme l'une des meilleures opportunités européennes pour s'installer», constate Élena Azria.

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